Mercy Hospital
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 Quand la réalité vous rattrape… (Veronica)

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IIliana
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MessageSujet: Quand la réalité vous rattrape… (Veronica)   Quand la réalité vous rattrape… (Veronica) I_icon_minitimeDim 18 Juil - 14:16

Voilà une petite fic que j'ai écrite sur le personnage de Veronica

C'est très court, mais c'est pour faire patienter Anjelia en attendant la fic que je lui ait promise sur Chris et Veronica

Je compte en écrire une autre du même style sur Chris, alors dites-moi franchement ce que vous en pensez

Voilà, BONNE LECTURE

*********

Comme tout les jours depuis qu’elle était rentrer d’Irak, Veronica se rendait à l’hôpital. Pas en tant que patiente, même si certain psychiatre se seraient éclater avec son cas, mais en tant qu’infirmière. Attention, planquer les malades et les médecins. Un en particulier.

Plongée dans ses pensées, elle pénétra dans la salle de repos où se trouvait Sonia et Angel, deux autres infirmiers de cet hôpital. Et aussi ses amis. Toujours là pour la soutenir et la conseillée, qu’elle l’ait demander ou pas.

En retard comme d’habitude, elle se changea rapidement, échangeant un regard entendu avec Sonia. H arris n’allait pas rater l’occasion de lui faire un sermon sur ses responsabilités envers les patients, et blabla et blabla… Ce type aimait s’écouter parler, et il en faisait profiter tout l’hôpital.

Mais Veronica s’en moquait. Depuis son retour, elle était comme déconnectée de la réalité. Les évènements semblaient passer près d’elle sans jamais l’atteindre. Même sa rupture d’avec Mike, son infidèle époux, l’avait laisse de glace.

Bien sûr, en apparence, elle avait jouer l’épouse furieuse et outrée, mais au fond, ça l’avait laisser de glace. Elle avait conscience que le comportement de Mike était répugnant, mais elle était comme anesthésiée.

La seule personne qui avait réussie à la faire se sentir vivante, à la faire sortir de sa léthargie, était un médecin en poste en même temps qu’elle en Irak. Ce n’est que lorsqu’elle pensait à lui qu’elle sentait son corps reprendre vie, et ses émotions se réveillées.

Mais voilà, ce médecin était loin à présent, et il y avait peu de chance pour qu’elle ait le bonheur de le revoir un jour. Probablement la façon dont Dieu avait décidé de la punir pour avoir tromper son mari, même si elle n’avait fait que lui rendre la politesse. Après tout, c’était marquer dans la Bible « Œil pour œil, dent pour dent ».

Alors, elle survivait, traversant la vie sans même y penser, s’évertuant à donner le change pour que ses amis ne se posent pas de questions, et qu’ils la laissent tranquille. Être tranquille, c’était tout ce qu’elle demandait.

C’était le seul moyen qu’elle avait trouver pour ne plus souffrir. Elle avait vu tellement d’horreur, vu tant de gens bien mourir, que parfois elle se demandait si elle ne ferait pas mieux de changer de métier. Mais être infirmière était une vocation, et elle savait qu’elle ne serait pas en paix avec sa conscience si elle faisait une chose pareille.

Et puis, quand l’horreur se faisait trop présente, les souvenirs trop vivaces, elle faisait baisser la pression en se disputant avec les médecins, et Harris en particulier. C’était sa soupape de sécurité, sa façon de ne pas devenir folle, même si ça lui valait d’être régulièrement convoquer dans le bureau du directeur.

Cette idée la fit sourire. Elle en avait l’habitude. Déjà au lycée, elle s’y retrouvait fréquemment à cause de son insolence. Sauf qu’aujourd’hui, c’était pour manquer de respect aux médecins, et non aux profs, qu’elle s’y retrouvait. Mais la menace restait la même. Le renvoi.

Sans même y penser, elle accomplit mécaniquement la tournée de ses patients. Même eux n’arrivaient pas à la tirer de sa léthargie. Elle parlait avec eux, riait même parfois, mais au fond, elle se sentait vide.

Lorsque tout les patients eurent reçut leurs traitements et soins divers, elle alla s’asseoir dans la salle de pose, se détendant pour la première fois de la journée, et se laissant à nouveau envahir par ses souvenirs.

La guerre était vraiment une chienne. Lorsqu’elle éclatait, elle ne faisait pas de différences parmi ses victimes. Comme quoi, quelque soit la race ou le milieu social dont on était originaire, au final on était tous égaux devant la mort.

Le pire, c’était qu’elle avait été volontaire pour aller là-bas. Elle voulait servir son pays, rembourser la dette qu’elle avait envers l’armée qui avait payer ses études, et ça lui avait paru être un bon moyen. Sauf qu’elle n’était pas préparer à ce qu’elle allait devoir affronter.

Les bombardements incessants, les cris de douleur ou d’agonie, les gémissements incessants que la morphine ne parvenait pas à faire cesser, et la peur. Insidieuse, omniprésente et devenant familière au point qu’elle ne vous quitte plus, même lorsque les raisons de son existence n’ont plus lieu d’être.

En allant en Irak, elle avait plonger en Enfer, et elle n’avait du son salut qu’à une seule personne. Un homme qui s’était trouver à ses côtés pour soigner, sauver et regarder mourir. Un homme qui avait rendu cet Enfer plus supportable, éclairant à nouveau son quotidien.

Quand elle était rentrer chez-elle pour une permission, et avait découvert l’infidélité de son mari, elle s’en était sentit soulagée. Elle qui s’était sentie coupable d’éprouver ce mélange de sentiments explosifs pour cet homme, se sentait comme libérée. D’une certaine façon, elle avait l’impression d’avoir reçut le feu vert.

Alors elle y était retourner, et avait laisser parler son cœur. Une chose en entraînant une autre, ils étaient devenus amants. Lui n’avait jamais cacher qu’il était amoureux d’elle, mais il n’avait rien tenter, la sachant marier. Mais à l’instant où il l’avait revu, il avait su qu’elle lui appartiendrait enfin.

Leur relation était née dans l’intensité, et avait été tout aussi intense, passionnée, sauvage, et un brin désespérée. Parce qu’ils avaient tout deux conscience, que cette parenthèse qu’ils avaient ouverte se refermerait bientôt et qu’ils devraient se dire adieu.

Ils avaient savourer chaque instant, buvant la coupe jusqu’à la lie, et leurs étreintes s’étaient faites plus fougueuses et tendres au fur et à mesure que la date fatidique se rapprochait.

Et elle était partie. Sa dette était payer, et elle pouvait rentrer chez elle Chez elle. L’expression l’avait fait sourire. Comment pouvait-elle rentrer chez elle, alors qu’elle ne s’était jamais senti plus à sa place qu’entre ses bras. Alors que tout son être se tendait vers lui, que chaque fibre de son corps lui criait que sa vie, c’était lui?

Pourtant, elle était rentrer, et à présent, elle regardait la vie s’écoulée, spectatrice de sa propre existence. Son corps se trouvait ici, chez elle, mais son cœur et son âme était là-bas avec lui.

Mais c’était fini, et elle devait l’accepter, et essayer de l’oublier, même si elle savait que c’était impossible. Comment oublier l’amour de sa vie? Mais elle le devait. Elle avait accepter de donner une autre chance à son mariage.

Elle ne savait pas trop comment s’était arriver, mais c’était fait, et à en croire son entourage, c’était une bonne chose. Elle avait donc repris sa vie d’avant l’Irak, et elle tentait de surmonter ses traumatismes et de renouer avec l’ancienne Veronica.

Et d’une certaine façon, elle y parvenait presque. Mike était un homme bien et, étant donner qu’elle n’était pas toute blanche non plus, elle pouvait bien lui donner une seconde chance.

Tirer de ses pensées par la voix de Sonia qui l’informait qu’il y avait un problème avec une de ses patientes, elle se leva en soupirant et sortit dans le couloir. La tête baissée, elle ne vit pas les deux médecins qui arrivaient dans l’autre sens, et entra de plein fouet dans l’un d’eux.

Surprise de sentir son corps réagir ainsi au contact du torse de cet inconnu, elle leva lentement les yeux, et se figea. Ce n’était pas possible. Elle devait rêver tout éveillée, ou alors elle était devenue folle pour de bon.

Il ne pouvait pas être là. Pourtant, c’était bien lui. Le même sourire tendre, charmeur, et un brin moqueur, le même regard affectueusement malicieux. C’était bien son corps qui avait de nouveau ramener le sien à la vie.

Pas étonnant qu’elle ait eu l’impression de recevoir une décharge. Il n’y avait que lui qui lui faisait un tel effet. Elle déglutit avec difficulté, son cerveau hors d’usage. Elle ne comprenait pas ce qu’il faisait là. Elle s’était fait à l’idée de ne plus jamais le voir, et voilà qu’il était là, en face d’elle.

Elle n’écouta que distraitement ce qu’Harris lui disait, n’enregistrant qu’un fait, et pas des moindres. Il allait rester. Elle dut se retenir de se jeter à son cou, et à la place, elle resta impassible, comme si la nouvelle ne lui faisait aucun effet.

Chris était là. Elle allait à nouveau pouvoir le voir tout les jours, se blottir contre lui lorsque ses souvenirs se feraient trop pénibles, lorsqu’elle se sentirait faiblir. Elle allait pouvoir à nouveau le toucher, l’embrasser, faire… rien du tout.

La réalité la frappa de plein fouet. Ils n’étaient plus en Irak. Elle était toujours mariée, et avait même décider de redonner une chance à son mariage avec Chris. Elle devait se conduire comme une adulte responsable, et faire les choses bien pour une fois.

Elle allait devoir renoncer à Chris. Agir avec lui comme avec un ami, mais rien de plus. Pendant qu’elle se faisait cette douloureuse réflexion, Chris la saisit par le bras pour la tirer dans une salle de rangement.

Elle eut à peine le temps de comprendre ce qui se passait, qu’elle sentait ses lèvres se posées sur les siennes. Son cerveau s’éteignit immédiatement, et elle s’accrocha à lui, laissant son corps prendre les commandes. Elle lui rendit son baiser avec passion, savourant la renaissance de ses sens.

Alors qu’elle l’embrassait, elle savait que c’était la dernière fois qu’elle allait pouvoir se laisser ainsi aller. Son cœur à nouveau vibrant se brisa face à cette réalité. Elle venait juste de renaître à la vie pour mourir de nouveau.

Et alors que Chris la plaquait contre lui, elle compris que plus que jamais, la vie allait être un combat de longue halène.
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MessageSujet: Re: Quand la réalité vous rattrape… (Veronica)   Quand la réalité vous rattrape… (Veronica) I_icon_minitimeDim 18 Juil - 14:26

OMG mais alors la j'adore j'adore, comment tu as fait parler la conscience de Ronnie c'est vraiment tres bien écrit, mais sérieusement tu peux nous laisser avec une fin comme ça nooooooooooooooooooooooooooooooooooo No
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MessageSujet: Re: Quand la réalité vous rattrape… (Veronica)   Quand la réalité vous rattrape… (Veronica) I_icon_minitimeDim 18 Juil - 14:36

t'niquiète pas, en fait, j'ai prévu une suite en faisant parler Chris cette fois.

Et promis, la fin sera différente luv
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MessageSujet: Re: Quand la réalité vous rattrape… (Veronica)   Quand la réalité vous rattrape… (Veronica) I_icon_minitimeDim 18 Juil - 15:00

Ha je suis impatiente merciiiiii ^^
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MessageSujet: Re: Quand la réalité vous rattrape… (Veronica)   Quand la réalité vous rattrape… (Veronica) I_icon_minitimeDim 18 Juil - 19:11

Voici la suite

Cette fic, i est centrée autour du personnage de Chris.

Voilà, bonne lecture

**********

Sur un coup de tête…

Et voilà, à peine revenu de l’Irak, et déjà, il avait envie de repartir. Pourtant, il avait espérer, prier pour quitter cet Enfer. Et quand enfin il rentrait chez lui, il ne souhaitait qu’une chose, repartir au plus vite.

Bien sûr, il adorait vivre en Californie, mais il ne s’y sentait plus à sa place, comme en décalage avec le reste du monde. C’était comme s’il lui manquait quelque chose pour être heureux.

Et il savait exactement ce qu’était cette chose qui lui manquait. Elle était blonde, infirmière et avait un caractère bien trempé. Il l’avait rencontrer en Irak et en était tomber fou amoureux.

Pourtant, à l’alliance qu’elle portait au doigt, il avait compris qu’il ne se passerait rien entre eux, parce qu’elle n’était définitivement pas le genre de femme à tromper son mari. Aussi c’était-il résolu à être son ami, et à répondre présent chaque fois qu’elle aurait besoin de lui.

Rapidement, que ce soit à cause des circonstances particulières qui avaient occasionnées leur rencontre, ou bien à cause des nombreux points communs qu’ils se découvraient au fil de leurs discussions, ils étaient devenus de plus en plus proches.

Cependant, ils n’avaient jamais franchis la frontière d’une relation purement platonique. Non pas qu’il n’en avait pas envie, loin s’en fallait. Au contraire, il se consumait pour elle, mais il sentait que pour le moment, elle avait plus besoin d’un ami que d’un amant, alors il jouait son rôle à merveille.

Et puis, un jour, elle lui avait annoncer qu’elle rentrait chez elle pour une perm. A son sourire, il avait sentit son cœur se brisé. Elle allait retrouver son mari. Il ne le connaissait pas, mais il le détestait. Parce qu’il avait ce que lui ne pourrait jamais posséder. Elle.

Se réfugiant derrière un sourire légèrement moqueur, il l’avait taquiner sur la pratique abusive du sport, la faisant rougir. Il adorait la mettre en boîte, même si elle maniait le sarcasme comme personne, et le lui faisait allègrement regretter.

Et quand elle était monter dans l’avoin cargo qui la ramenait au pays, il avait été là, lui souriant joyeusement. Ce n’est que lorsque l’avion avait disparu que son sourire s’était effacé, et qu’il avait laisser sa tristesse transparaître.

Il savait que lorsqu’elle reviendrait, les choses ne seraient plus pareilles entre eux. Elle se montrerait plus distante avec lui, encore pleine des moments merveilleux qu’elle avait partager avec son mari.

Le cœur lourd, il s’était noyer dans le travail, guettant son retour, l’espérant et le craignant en même temps. Il devait être sado, pour être tomber amoureux de la seule femme qui n’était pas pour lui.

Un matin, il fut envoyer sur le terrain, une base ayant été bombardée dans la nuit. Avec deux autres médecins et deux infirmières, ils étaient partis rapidement. Ils étaient restés sur place deux jours, soignant les blessés légers et faisant évacués ceux qui avaient le plus besoin de soins.

A son retour, il s’était rendu directement dans ses quartiers pour prendre une douche. Lorsqu’il en était sortis, il avait regagner sa chambre pour se rhabiller. Une fois prêt, il avait ouvert sa porte, et une tornade blonde lui était tomber dans les bras.

Machinalement, il avait refermer ses bras autour d’elle, son corps ayant reconnu son agresseur, avant que son esprit ne fasse le rapprochement. C’était son odeur. Elle était revenue. Son étreinte s’était resserrée lorsqu’il l’avait sentit tremblée.

Ils n’avaient pas parler. A quoi bon? Ils savaient exactement ce que l’autre ressentait. Ils étaient restés enlacés ainsi un long moment, puis il avait reculer, l’entraînant avec lui. Il voulait juste savourer sa présence en toute tranquillité, loin des regards indiscrets.

Elle l’avait suivit docilement, toujours accroché à son cou, et il avait sentit l’espoir le gagner. Délicatement, il l’avait écarter de lui, ressentant violement la perte de son corps contre le sien, et l’avait aider à s’asseoir sur son lit avant d’en faire autant.

Toujours sans parler, ils s’étaient observés un long moment, puis il avait baisser les yeux, troublé par l’intensité du regard qu’elle posait sur lui. Et c’est là qu’il l’avait vu. Sa bague. Elle ne la portait plus.

Brusquement, il avait relever les yeux vers elle, et avait aperçut un timide sourire naître sur ses lèvres, alors que ses yeux brillaient de chagrin et de détresse. Là encore, il n’avait rien demander. Elle lui parlerait lorsqu’elle se sentirait prête.

Comme s’il avait eu peur de l’effrayée, il avait poser une main délicate sur sa joue satinée, et l’avait doucement caressée. Elle avait fermée les yeux, penchant la tête vers cette main, savourant le contact de sa peau sur la sienne.

Patiemment, il avait attendu qu’elle rouvre les yeux. Alors, il s’était pencher vers elle, lentement, comme pour lui laisser le temps de reculer, de changer d’avis, le regard plongé dans le sien. Au bout d’une éternité, leurs lèvres s’étaient enfin rencontrées.

Ce premier baiser était aérien, hésitant, comme s’ils se testaient. Il voulait prendre son temps, savourer la douceur et la chaleur de ses lèvres sous les siennes. Un long frisson les traversa, et il dut faire appel à son sang-froid pour ne pas approfondir leur échange.

Au lieu de ça, il s’écarta légèrement et posa son front contre le sien. Il plongea son regard dans le sien, et sourit en voyant la lueur heureuse qui y brillait. Elle ne le repousserait pas. Il en était certain.

Fort de cette certitude, il l’embrassa de nouveau, et cette fois, il laissa ses sentiments refoulés remontés à la surface, balayant tout sur leur passage. La jeune femme gémit sous la fougue de ce baiser, et se laissa sombrer peu à peu dans la passion du moment, ne voulant penser à rien d’autre.

Et voilà comment ils étaient devenus amants. Il avait eu beau savoir que cette relation ne pouvait être qu’éphémère l’incurable romantique qu’il était ne pouvait cesser d’espérer un miracle qui n’avait malheureusement pas eu lieu.

Ils s’étaient séparés sur un dernier baiser passionné, sonnant le glas de leur idylle. Et maintenant, il ne savait pas quoi faire. Il ne pouvait la chasser de ses pensées. Toutes les chevelures blondes la lui rappelait, à croire qu’il devenait fou.

Aussi, lorsqu’il avait entendu parler de ce poste disponible immédiatement, il avait pris ça pour un signe et avait accepter. Il avait hésiter avant de l’appeler, mais finalement, il avait changer d’avis. Il savait ce qu’elle lui répondrait.

Voilà comment il se retrouvait ici, dans le New Jersey, l’endroit le plus démoralisant du monde, à attendre de prendre officiellement son poste. Il savait que c’était de la folie, qu’elle allait sûrement piquer une crise la connaissant, mais pourtant, il savait qu’il avait pris la bonne décision.

Et puis, elle allait divorcer non? Et même si elle ne le lui avait jamais dit clairement, il savait qu’elle était amoureuse de lui. Rien qu’à la façon dont elle lui souriait, dont elle trouvait si naturellement sa place dans ses bras, au soupir de satisfaction qu’elle poussait juste avant de s’endormir blottit contre lui.

Tout à ses pensées, et n’écoutant que d’une oreille le docteur Harris raconter une énième anecdote, il bouscula une jeune femme qu’il retint machinalement. Au contact du corps de la jeune femme, il sentit le sien s’embrasé, et sut avant même de poser les yeux sur elle, de qui il s’agissait.

Elle était là, en face de lui. Veronica. Enfin. Il la dévorait du regard, comme un prisonnier trop longtemps privé d’eau et de nourriture. Il se repaissait de sa vue, la trouvant encore plus belle que dans son souvenir.

A la stupéfaction qui se peignit sur ses traits délicats, il ne put empêcher un sourire moqueur de naître sur son visage. Dieu qu’elle lui avait manquer. Inquiet, il chercha à lire les sentiments qui traversèrent son regard.

La surprise bien sûr. Mais surtout la joie. Il vit son regard s’illuminé, et il sut que s’ils avaient été seuls, elle se serrait jeter à son cou. Un soulagement sans non l’envahit, et il compris que même s’il avait pris la décision de venir sur un coup de tête, c’était la bonne chose à faire.

Il entendit vaguement Harris demander à Veronica de l’accompagner voir une patiente, et en souriant soulagé de pouvoir être enfin seul avec elle, il lui emboîta le pas. A la raideur des épaules de sa compagne, il sut qu’elle était aussi nerveuse que lui.

Ils rendirent visite à leur patiente, et il sourit de nouveau en constatant que Veronica n’avait pas changer. Dès qu’ils furent sortis, il avisa une salle de rangement, et l’y attira en un geste vif et précis.

Et avant qu’elle ait le temps de protester, il l’embrassa comme il en mourrait d’envie depuis qu’il l’avait revu. Son cœur fit de bonds dans sa poitrine lorsqu’elle répondit avec fougue à son baiser, et leur étreinte devint franchement passionnée.

Elle était de nouveau dans ses bras, à sa place. Il savait que la route serait longue avant qu’elle admette ouvertement ses sentiments pour lui, mais ils avaient toute la vie devant eux.

Tant qu’il était près d’elle, il n’en demandait pas plus. Haletant, ils se séparèrent, restant front contre front, se souriant comme deux idiots. Finalement, il avait eu une bonne idée.


Dernière édition par IIliana le Jeu 29 Juil - 22:30, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Quand la réalité vous rattrape… (Veronica)   Quand la réalité vous rattrape… (Veronica) I_icon_minitimeDim 18 Juil - 20:15

J'adore cette suite ^^
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MessageSujet: Re: Quand la réalité vous rattrape… (Veronica)   Quand la réalité vous rattrape… (Veronica) I_icon_minitimeDim 18 Juil - 20:55

Merci beaucoup Anjelia, je suis vraiment contente que ça te plaise

Voici la suite et fin

BONNE LECTURE

************

Plus fort que la raison…


Chris n’arrivait toujours pas à y croire. Elle était encore marier. Non seulement ça, mais en plus, elle comptait le rester. Quel idiot! Lui qui avait cru qu’elle lui tomberais dans les bras, et qu’ils fileraient le parfait amour.

Bon, elle lui était effectivement dans les bras, songea-t-il en souriant en se rappelant la fougue de ses baisers, mais ensuite elle lui avait lâcher sa petite bombe, et maintenant, il ne savait plus quoi faire.

Il était sûr de ses sentiments, et il restait persuadé que Veronica l’aimait aussi. Alors pourquoi s’entêtait-elle à vouloir sauver son « horrible mariage »? Il ne la comprendrait décidément jamais.

Il se passa une main sur le visage, essayant de comprendre les réactions de la jeune femme, et en vint à la conclusion qu’il devait l’amener à l’écart de ses proches pour avoir une discussion avec elle.

Veronica quant à elle était paniquée. Alors qu’elle avait fini par céder à la pression de Mike et de sa famille et donnait une seconde chance à son mariage, Chris débarquait et chamboulait son existence.

Elle se sentait dans un état indescriptible. La dernière fois qu’elle s’était sentie aussi vivante, vibrante, excitée, c’était avec Chris. Il était le seul à réussir à la mettre dans tout ses états.

Bon sang, il n’avait fait que l’embrasser, et pourtant il était parvenu à combler le vide qui l’habitait depuis l’Irak. Elle se sentait à nouveau en phase avec les évènements, comme si la simple présence de Chris suffisait à la rendre à nouveau complète.

Chaque fois qu’elle embrassait Mike, ou qu’ils faisaient l’amour, une partie d’elle le comparait à Chris. L’amour avec Mike était plaisant, familier et confortable. Elle s’amusait bien avec lui, mais il manquait cette passion, cette intensité que les étreintes de Chris faisaient naître en elle.

Chris et elle devaient discuter. Elle devait prendre une décision et s’y tenir. Elle savait que quoi qu’elle décide, l’un des deux hommes souffriraient, mais si elle laissait traîner les choses, le résultat serait encore pire.

Résolument, elle quitta son refuge, autrement dit le vestiaire des femmes, et se lança à la recherche de Chris. Elle le trouva devant l’entrée de l’hôpital, prêt à partir. Prenant une profonde inspiration, elle le rejoignit, et sans un mot, ils gagnèrent la voiture de la jeune femme.

De la main, il la guida jusqu’à son appartement, et c’est toujours en silence qu’ils y pénétrèrent. Veronica fit quelques pas dans l’entrée, jetant des regards curieux autour d’elle. Elle sursauta légèrement en sentant les mains de Chris se posées sur ses épaules.

Elle le laissa lui retirer son menton, et frémit lorsque les mains de son compagnon se posèrent dans le bas de son dos, la guidant doucement vers le canapé. Une fois devant, elle se retourna et leva les yeux pour plonger dans le regard hypnotisant de son amant.

Et elle sut qu’elle était perdue. Elle l’aimait. Follement, passionnément, comme elle n’aurait jamais cru possible d’aimer. Il lui avait suffit de le revoir pour savoir qu’elle ne supporterais pas de le perdre une seconde fois.

Comment allait-elle pouvoir le dire à Mike? Le pauvre. Il s’était donner tellement de mal pour la reconquérir, pour se faire pardonner, sans savoir que les dés étaient pipés. La réapparition de Chris dans sa vie changeait tout.

Chris attendait patiemment qu’elle réalise d’elle-même ses sentiments pour lui. Il ne voulait pas l’influencer. Elle devait tirer ses propres conclusions, et quoi qu’elle décide, il s’inclinerait.

Il la vit fermer les yeux et prendre une profonde inspiration, et il sentit son pouls s’accélérer. Incapable de résister plus longtemps à son envie de la toucher, il posa une main délicate sur sa joue, comme ce jour où tout avait commencer entre eux.

Sous la caresse, elle frémit et rouvrit les yeux. La même émotion brillait dans leurs regards, et ils surent. C’était comme une évidence. Ils étaient destinés à passer leurs vies ensemble.

Ils n’avaient pas besoin de parler, et Veronica songea que s’était mieux ainsi. Avec Mike, chaque fois qu’ils discutaient de leur relation, ils finissaient par se disputer et se balancer des horreurs au visage.

Avec Chris, les choses avaient été plus simple dès le départ. Ils se comprenaient d’un regard, d’un geste. Chacun d’eux étaient capable de prévoir ce que l’autre allait faire, de lire en l’autre comme dans un livre ouvert, leur évitant ainsi des paroles superflues.

En lui souriant, Chris posa son autre main sur sa hanche, et en une infime pression, l’attira vers lui. Sans se faire prier, Veronica vint se blottir contre lui, retrouvant avec joie l’abris de son corps et la sécurité de ses bras.

Il lui avait tant manquer. Chris lui apportait la stabilité, l’équilibre que Mike, éternel adolescent, était incapable de lui fournir avec la meilleure volonté du monde. Elle n’avait eu conscience de ce qui manquait à sa vie qu’en rencontrant Chris.

Tendrement, Chris embrassa le somment de sa tête, humant avec délice l’odeur de ses cheveux. Ça lui avait manquer. Tout dans sa relation avec Veronica lui avait manquer. Pas seulement le sexe, qui avait été assez rare étant donner les circonstances. Mais leurs longues discussions allongés dans les bras de l’autre à regarder les étoiles, sa présence, son sourire, son foutu caractère et son impulsivité.

Il n’était pas tomber amoureux d’une image, mais de la vraie Veronica, et il se demanda si son mari la connaissait comme lui la connaissait, ou bien si elle se cachait sous ce masque qu’elle arborait lorsqu’ils s’étaient rencontrés.

Il était persuadé que oui. Sinon, comment expliquer que cet homme ait commis la grossière erreur de la trompée? Bon sang, cela faisait deux mois qu’ils étaient séparés, et il ne lui était même pas venu à l’idée de sortir avec d’autres femmes, et pourtant il en aurait eu le droit.

Mais il ne les voyait simplement pas tant Veronica occupait chacune de ses pensées. Elle était la seule qu’il voulait, et la tenir dans ses bras comblait toutes ses espérances, répondait à ses prières, alors non, il ne comprenait pas ce Mike.

Le sentant perdu dans ses pensées, Veronica releva la tête vers lui et sourit en croisant son regard. Un regard tranquille, paisible. Un regard empli d’amour et de compréhension. Non, pas besoin de parole avec un homme comme Chris.

La première fois, c’est lui qui avait fait le premier pas, donner le premier baiser, mais maintenant c’était son tour. Aussi, se hissant sur la pointe des pieds, elle posa ses mains sur les joues de Chris, et attira sa tête vers elle.

Leurs souffles se mêlèrent, et doucement, comme s’ils voulaient graver cet instant dans leurs mémoires, leurs lèvres s’unirent. Ce baiser pris vie de lui-même. Leurs lèvres s’animèrent dans un synchronisme confondant, répondant à la moindre pression, à la moindre caresse.

Et alors qu’ils se perdaient dans ce baiser sans fin, leurs mains partant à la redécouverte du corps de l’autre, ils surent que la guerre était définitivement finie, et qu’ils allaient enfin pouvoir jouir pleinement de la paix enfin retrouvée.
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MessageSujet: Re: Quand la réalité vous rattrape… (Veronica)   Quand la réalité vous rattrape… (Veronica) I_icon_minitimeDim 18 Juil - 21:07

superbe fin ils sont ensemble tout va bien, ça me redonne du baume au cœur après le final Razz
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MessageSujet: Re: Quand la réalité vous rattrape… (Veronica)   Quand la réalité vous rattrape… (Veronica) I_icon_minitimeDim 18 Juil - 21:21

Merci, je n'ai pas encore vu la fin, alors....
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Lois

Lois


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MessageSujet: Re: Quand la réalité vous rattrape… (Veronica)   Quand la réalité vous rattrape… (Veronica) I_icon_minitimeDim 18 Juil - 22:59

Encore une fois , je n'ai qu'une chose a dire apres avoir lu cette petite merveille : Bravo cheers .
Que ce sois avec n'importe quelle serie , tu te debrouilles a la perfection .
J'en reste bluffais Cool .
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MessageSujet: Re: Quand la réalité vous rattrape… (Veronica)   Quand la réalité vous rattrape… (Veronica) I_icon_minitime

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